Lors d’une interview accordée à l’émission Guyane soir le 19 janvier 2019, le directeur général de la Radio Nationale d’Haïti (RNH) Gamall Augustin, a menti à propos de nombreux faits évoqués autour de la situation du pays.
T-Check, se propose de décortiquer pour vous son discours dans cette vidéo tournée en boucle sur les réseaux sociaux. Des Haïtiens et Haïtiennes de partout dénoncent l’incompétence et la malhonnêteté d’un responsable d’une télévision nationale. Sans compter ceux et celles qui le tournent en dérision.
Décryptage!
Faux. L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) n’est pas là pour accompagner les haïtiens en cas de catastrophes naturelles, comme le prétend M. Augustin.
L’OPC est une institution indépendante qui a pour rôle de protéger les citoyens des abus de l’administration publique. Elle veille à ce que l’État Haïtien respecte ses engagements en matière de droits humains.
M. Augustin a affirmé que lors du séisme du 6 octobre 2018, il n’y a eu que trois morts. Totalement Faux!
Quelques jours après le séisme, soit le 8 octobre 2018, le ministère de l’Intérieur et des Collectivité Territoriales (MICT) a donné une conférence de presse dans laquelle on a estimé le bilan du séisme à 17 morts et plus de 300 blessés.
Sur la question relative à la reconstruction post-séisme du pays, le DG de la RTNH a affirmé que le gouvernement de Martelly avait logé les personnes qui avaient perdu leurs maisons.
Encore un canular de M. Augustin qui visiblement semble être de mauvaise foi. Le contexte de l’après séisme de 2010 était marqué par la présence de divers ONG, qui ont travaillé sur la construction de maisons ou d’habitat pour les personnes sinistrées.
Plusieurs ONG comme Care- Haïti, Habitat pour l’humanité ont participé a offrir un logement décent a certaines familles sinistrées. De plus le projet d’aménagement et de construction de 3000 logements social au village Lumane casimir à morne à cabris, était un contrat locatif de 2500 gourdes par mois, soit 42 dollars US (avec le taux de l’époque).
Beaucoup de camps qui n’ont pas reçu d’aide sur la question de logements en Haïti sont métamorphosé en bidonvilles. C’est le cas des camps de déplacés localisés à Canaan et celui de Camp Toto à Tabarre.
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